miércoles, 7 de mayo de 2014

FRENTE DE RESISTENCIA NACIONAL. Si gobernáramos en 2015 aplicaríamos una política económica parecida a la de Japón ,que serviría para Francia como demuestra Jacques Sapir, que a nosotros nos obligaría a salir del euro, pero que a cambio nos permitiría crear 500.000 empleos anuales en España durante cinco años. POR CREAR DOS MILLONES Y MEDIO DE EMPLEOS EN ESPAÑA, MERECE LA PENA ECHAR A RAJOY Y RUBALCABA A LA BASURA, CON UNA FUERZA POLÍTICA UNITARIA QUE RECOGIERA LOS ESFUERZOS DE LOS PEQUEÑOS PARTIDOS Y TODOS LOS MOVIMIENTOS, PLATAFORMAS Y COLECTIVOS DE TODA ESPAÑA.


Club político La Resistencia España es miembro fundador del Movimiento unitario popular
FRENTE DE RESISTENCIA NACIONAL.
Si gobernáramos en 2015 aplicaríamos una política económica parecida a la de Japón ,que serviría para Francia como demuestra Jacques Sapir, que a nosotros nos obligaría a salir del euro, pero que a cambio nos permitiría crear 500.000 empleos anuales en España durante cinco años.
POR CREAR DOS MILLONES Y MEDIO DE EMPLEOS EN ESPAÑA, MERECE LA PENA ECHAR A RAJOY Y RUBALCABA A LA BASURA, CON UNA FUERZA POLÍTICA UNITARIA QUE RECOGIERA LOS ESFUERZOS DE LOS PEQUEÑOS PARTIDOS Y TODOS LOS MOVIMIENTOS, PLATAFORMAS Y COLECTIVOS DE TODA ESPAÑA.
ESO OFRECE EL FRENTE DE RESISTENCIA NACIONAL .
SOLUCIONES PARA JAPÓN Y FRANCIA QUE SERVIRÍAN PARA BAJAR EL PARO EN ESPAÑA
La solution choisie par M. Abe a été radicale à bien des égards. Elle a consisté dans une importante dépréciation de la devise japonaise par rapport au Dollar afin de récupérer de a compétitivité et de sortir du cercle vicieux de la déflation. Dans ce but, la Banque du Japon a émis des quantités considérables de monnaie. Cette dépréciation a été accompagnée d’une politique budgétaire relativement agressive. Puis, dans un deuxième temps, il a augmenté les impôts (la TVA) afin d’équilibrer le budget, tout en faisant pression sur les grands groupes industriels japonais pour que ces derniers augmentent les salaires et redonnent aux consommateurs japonais du pouvoir d’achat. On voit se dessiner une logique séquentielle.

En fait, la dépréciation de la monnaie initiale avait pour but de redresser les marges des grands groupes et généralement de l’industrie ; puis la politique suivie par le gouvernement a cherché à forcer ces groupes à partager ces gains entre les travailleurs (hausse des salaires) et l’état (hausse des impôts). Il est intéressant de constater que c’est une homme politique classé à droite dans le spectre japonais qui pose ainsi le problème de la répartition des revenus, et du partage de la valeur ajoutée en faveur (relative) des salariés, comme pierre angulaire d’une politique de sortie de crise De ce point de vue, la dépréciation de la monnaie a bien constitué la condition nécessaire à la mise en œuvre d’une politique de réformes.

Cette dépréciation initiale a été de l’ordre de 30%, dont près de 20% en un peu plus de 4 semaines. Elle a bien donné une partie des résultats escomptés, et en particulier la croissance est repartie, les marges bénéficiaires des entreprises se sont spectaculairement redressées les entreprises japonaises ont amélioré leur position vis-à-vis de l’étranger, et il y a eu un début d’inflation. Il reste à voir si la suite du programme sera tenue. Il est clair que des facteurs exogènes, et en particulier les conséquences tant économiques que financières de Fukushima, pèsent sur l’économie japonaise. Le besoin en énergie importée, consécutif à l’arrêt des centrales nucléaires, détériore la balance commerciale du Japon, mais ceci n’est pas un problème à court terme pour le gouvernement car il veut que le taux de change du Yen reste faible par rapport aux autres monnaies. La dette, qui est majoritairement détenue par la population japonaise est sous contrôle, et l’on peut s’attendre à ce que s’amorce un mouvement de baisse de la part de la dette dans le PIB, tant du fait de la réduction du déficit que du fait du retour de l’inflation. Mais, l’inconnue reste le mouvement des salaires. Les grands groupes japonais se font tirer l’oreille pour accorde les hausses de salaire visées par le gouvernement.



Une dépréciation du taux de change clé du changement.

Le bilan peut donc être considéré comme mitigé sous certains aspects, mais pour des raisons qui largement échappent au gouvernement japonais. Néanmoins il est globalement positif. Certes, la dépréciation de la monnaie n’a pas réglé TOUS les problèmes ; mais il n’en avait jamais été question. Par contre, cette dépréciation a bien fait basculer l’économie japonaise d’une logique de déflation vers une logique de croissance, et – surtout – elle rend possible des réformes structurelles qui auraient été strictement impossibles dans un autre contexte. C’est cette leçon qui devrait être retenue par le gouvernement français, si ce dernier était logique. En fait, la situation de la France par rapport à une éventuelle dépréciation de la monnaie (ce qui impliquerait de fait de sortir de l’Euro) est en réalité plutôt meilleure que celle du Japon. Les exportations françaises sont en effet très sensibles à une baisse de prix (ce que l’on appelle « l’élasticité-prix »). De plus, la France est bien moins dépendante des sources extérieures d’énergie que le Japon. Aussi, l’impact d’une dépréciation de la monnaie de 20% aurait des effets positifs en réalité plus importants sur la croissance (ce qui a été reconnue par le Ministère des Finances), et sur l’emploi que ce que l’on a connu au Japon. Une baisse du chômage, outre sa dimension psychologique, entraînerait par ailleurs une baisse des dépenses sociales. Le gain fiscal, à pression fiscale constante, serait au minimum équivalent à 1,5% du PIB, voire 2% par an. Si nous avions fait comme les Japonais, nous pourrions escompter un surcroît de recettes d’environ 110 à 120 milliards d’euros d’ici le printemps 2017. Ceci est à comparer avec le plan d’économie présenté par M. Valls, qui prévoit 50 milliards sur la même période… Il alors clair que l’objectif de réduction du déficit serait bien plus crédible. La hausse de l’inflation, estimée de 4% à 5% dans l’année qui suivra la dépréciation de la monnaie aura des effets bénéfiques sur les taux d’intérêts réels. On rappelle ici que les taux d’intérêts réels négatifs ont été une des conditions du fort investissement tel que la France ‘a connu dans la période 1945-1975. On oublie en effet que si les taux d’intérêts nominaux ont effectivement baissé depuis 2012, les taux d’intérêts réels sont restés constants, voire ont eu tendance à augmenter du fait de la chute brutale du taux d’inflation.



Les prérequis des réformes structurelles.

Mais, surtout, en retrouvant une croissance plus forte et une inflation un peu plus élevée, la France retrouverait des marges manœuvres pour des réformes structurelles. Que ces dernières soient nécessaires n’est pas douteux, même si l’on peut diverger quant à la nature des réformes à entreprendre en priorité. Ce qui est évident c’est qu’elles seront d’autant plus difficiles à faire que la croissance restera faible en 2014 (il est prévu 0,9% mais en réalité il est très peu probable que l’on dépasse 0,6%), et en 2015. En fait, le gouvernement français devrait aussi regarder le cas du Canada ou de la Suède, deux pays qui ont réussi des réformes structurelles ambitieuses. Dans les deux cas, le préalable à cette politique fut une forte dépréciation de la monnaie nationale. Le fait que ces pays aient conservé leur souveraineté monétaire fut décisif dans la capacité à mettre en place des réformes, et surtout dans leur acceptabilité par la population.



On voit bien alors où se trouve le principal problème. La croyance dans l’Euro, la fixation névrotique que font les élites françaises sur la monnaie unique, empêche toute souplesse et condamne l’économie française à une lente asphyxie. Très clairement, une sortie de l’Euro ne règlerait pas TOUS les problèmes. Une sortie de l’Euro est certainement une condition nécessaire, même si elle n’est nullement suffisante. Mais, relançant vigoureusement la croissance elle redonnerait à l’économie française la possibilité de s’attaquer en douceur à certains de ses défauts récurrents.